Thais

Emma Diary

Lundi 12 juillet 2010 à 2:34

L' Amant, s'il n'est pas tout, est loin d'etre rien, il plus etre bien plus que tout. le tout est un ensemble de composants qui intéragissent afin de composer une matière, une énergie, une Harmonie reliée à L'universalité du Monde.Tout et rien ? Blanc ou Noir ? Rouge ou Bleu ? Toi ou Moi ? L' Autre personne aimée est Un, il est par essence, il devient en permanence. Il est Tout pour lui meme. mais pour Soi, il est un Allié, un Element de la Terre, un Frère, un Compagnon, il fait pari de notre Monde, mais pas Intérieur. L'Amant ne sera jamais rien , il vit.

Lundi 12 juillet 2010 à 2:25

L' Amant qui n'est pas tout n'est rien. "
je
dédicace ce beau proverbe de Balzac à l' Amant qui m'est le plus cher aujourd'hui. il  était, il est et il sera. je l'ai aimé, il m'a envouté, les élans en tous genre furent mutuels mais pas ressentis de la meme manière. La différence homme femme peut etre grandiloquente.Jeune à l'époque de mes 24 années, je n'ai pas alors saisi l'essence de notre relation, je l'ai prise à la légère et en même temps, je n'ai plus jamais ressenti tout ce méli mélo de tourbillons qui élève tant. je sentais pourtant que les sensations physiques ( je ferai référence au film japonais d'Oshima, l' Empire des Sens) m'ont paru trop intenses pour que je puisse vivre avec cela. je m'élevais mais n'avancais pas, du moins c'est ce que je croyais.Il ne m'a jamais dit je t'aime. moi non plus.mais quand nous étions connectés à deux, mon etre tout entier était transcendé par une lumière de cristaux étincellants de joie et de divinité, hors de tout contexte réel concret imaginable, hors de tout propos. hors de tout propos, mais j'appuie avec mes mots , avec mes ex maux si puissant ensuite. j'ai décidé après 18 mois, de m'éloigner géographiquement. je me sentais handicapée avec lui, car je ne pensais qu'à lui. on nomme cet état comportemental, de l'extremisme sentimental qui peut etre à la longue destructeur. j'ai cassé d'abord le cycle "physiquement", mais le cycle inconscient a perduré jusqu'à récemment, c'est à dire pendant plus de 3 ans. cela m'a rendu malade psychologiquement, psychiquement parlant. du vide autour de moi se morfondait dans des torpeurs perturbantes, sans aucun sens. j'allais et venais dans Paris, comme un loup dans sa cage.toutes mes peurs d'enfance , et postnatales sans doute sans ressorties puissance cent mille.se sentir noire, et détruite de l'intérieur, tout au fond de son petit moi, qui est en réalité bien supérieur ... je ne pouvais alors rien y faire, je ne savais pas vraiment ce qui m'arrivait. la volonté est alors une notion qui n'a pas de sens dans ces moments là. j'ai fais mon possible pour trouver des moyens de me guérir, j'ai commencé instinctivement par le theatre, puis par le chant, la danse, par des thérapies , hypnose, psychiatre, antidépresseurs, coaches en développement personnel, yoga, ....après la tempete, le tempo démesurément accéléré, vient un je ne sais quoi qui fait que les choses se réalisent mieux. j'ai un secret :::))) quelquechose qui a conforté mes efforts pour combattre et essayer d'avancer.

Dimanche 4 juillet 2010 à 1:00

http://thais.cowblog.fr/images/Ilike/s5232415192018557309.jpge me suis perdue entre les fibres du papier, mon corps ficelé dans le vide entre rêve et éveil, mon cerveau aspiré par le vert étincelant des pigments qui mouchettent la feuille d'éclats insolents, me cousant les pupilles dans le fil de la toile, tortillant mes entrailles d'un égarement fécond d'inspiration, balayant toute pensée de ma conscience.

Un crayon avait échoué au creux de mes ongles, et je gribouillais des traits de femme, en vert, oui, en vers d'eau de pinceau.

Et Rimbaud, en digne génie, me souffle la vraie couleur des voyelles:

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu.


Dimanche 4 juillet 2010 à 0:57

http://thais.cowblog.fr/images/Ilike/s523241519937431995.jpgHandicapée des sentiments, toujours la peur au ventre et s'attachant rarement, et si par miracle, un début d'ancrage se fait, c'est lentement, qu'elle se prend au jeu et entre dans la danse. Toujours seule même au milieu de millier de gens, c'est dans sa bulle qu'elle vit, reculée de tous, par peur d'être bousculée, par peur d'être agressée, blessée. Pas physiquement, non ça elle est résistante. Mais sentimentalement, les bousculades et les enchevêtrements ne lui réussissent que mal. Alors, un beau matin elle a pris son courage à deux mains, une bousculade en trop. Elle c'est battis ça bulle, sa carapace, et les rares personnes en ayant une minuscule clé, n'arrivent parfois même pas à y entrer. Alors elle avance seule, ayant intégré à sa bulle son compagnon équin, le seul à part entière, le seule qui ne la bousculera pas intentionnellement. Espérant qu'un jour peut-être quelqu'un arrivera à percer sa bulle, lui faire oublier la peur, les bousculades et les blessures. Alors peut-être qu'elle renaitra. Ailleurs que sur le dos de son cheval, elle arrivera aussi à s'épanouir...

Dimanche 4 juillet 2010 à 0:41

http://thais.cowblog.fr/images/fondecranangeauciel.jpgVanessa, Vanessa, ..... oui j'en ai rencontré une aujourd'hui, on l'appelle Vaness, pas mal, cela sonne bien aux Sens. ;;;))) La Fameuse Chanson de Joe le Taxi est un Souvenir, un Présent que je retrouve régulièrement. La dernière fois lors d'un karaoké, la seule que j'ai chanté en Solo, avec joies, délectation. Empreinte de vulnérabilité et d'invulnérabilité, je me suis surprise Enfant, aimante, amante et attachante.Mes cordes vocales se sont doucement déliées, des notes langoureuses ont fait leur premier pas pour cette mélodie qui m'  habite depuis mes 12 ans. Ma première "cassette" que je me suis acheté avec mon argent de poche ... je l'écoutais en boucle, je me répétais intérieurement ses paroles. Mon père l'appréciait tout autant, ce dernier détail m'est précieux tellement j'ai connaissance de peu de ses gouts et critères artistiques et musicaux. Je crois si je ne m'abuse que le groupe Abba lui est cher, puis ... puis ... puis ... sans doutes des classiques, mais lesquels ? Je ne l'ai jamais surpris en train de se délecter d' un roman vicace de poésie verlainienne, ni me dire " Manou, il serait fantastique que nous nous rendions ensemble à l' Opéra pour partager un moment hors de tout classisisme, cet instant ne sera que pour nous, il nous appartiendra comme jamais " Bon, d'accord, les termes sont un peu particulier, on ne parle jamais comme l'on écrit. L' idée est là, ce que j'aurais aimé interprété est là, dans ces mots vrais qui m'auraient été droit au coeur et à l Ame. Donc, non, je ne sais pas et toujours pas. c'est comme ca. et pas autrement. L'élan envers l'autre ne se commande pas, il s'accepte mais ne s'ordonne pas.Ce manque d' Elan altruiste est un acte, un acte après une pensée. Toute pensée devrait être suivie d'un acte au moins symbolique. Du point de vue de l'acteur, si ce dernier n'est pas dirigé ou bien mal dirigé, il peut agir mais très maladroitemenjt et ce, sans le savoir. Et oui, on croit bien faire objectivement, mais l'on se trompe. Surtout ne pas se satisfaire de Soi, surtout éviter de ne jamais prendre en compte des opinions, qui peuvent paraitre superficielles mais qui peuvent avoir leur importance. Les détails jouent un Jeu et un Role dans notre quotidient que l'on ne soupconne sans doute pas assez ....

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